Un air d’Afrique et d’Asie – du 29 mai au 9 juin – Espace Paul et André VERA – St Germain-en-LayeDepuis sa plus tendre enfance, le dessin fait partie de la vie de François Bachelot, médecin et membre honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Russie. Comme il se plaît à le dire lui-même “Chez les Bachelot, on va à l’école pour apprendre à lire et écrire, mais aussi, pour apprendre à dessiner, car le dessin reste le meilleur sésame pour communiquer et se faire comprendre des autres, partager des informations, des émotions… des passions.” Dans sa profession, le dessin est un atout, lorsqu’il s’agit de redessiner l’anatomie du corps humain, pour la mémoriser, mais aussi, et surtout, dans son exercice quotidien, pour expliquer aux patients l’origine de leurs maux et les moyens thérapeutiques utilisés.
Sa carrière d’auteur et illustrateur animalier débute avec trois beaux livres illustrés sur les éléphants, parus aux éditions L’Harmattan (2004,11,18). Le rendu spectaculaire de certaines illustrations a incité l’auteur à leur donner un prolongement au-delà des frontières du livre, sous forme de fresques animalières et asiatiques à classer dans la nouvelle vague orientaliste.
En quelques décennies, François Bachelot est ainsi passé de la pointe sèche au pixel, du format papier A4 à la toile de peintre tendue sur châssis, et au vinyle contrecollé sur dibond ® (plaque aluminium 3 mm).
Un vrai travail de bénédictin, tant en heures qu’en précisions, avec une première étape consacrée au croquis (choix du paysage de fond, de l’emplacement des personnages ou animaux), ensuite scanné. S’ensuit la disposition des couleurs dominantes en fonction de critères de lieux, de temps, de culture…), avant de terminer par le peaufinement des silhouettes (avec un grossissement à 400% pour éviter tout pixel).
C’est alors que la magie opère, avec la sensation du coup de pinceau retrouvée…
Des tableaux et des fresques à classer dans la grande famille de l’art décoratif d’intérieur&d’extérieur, et qui ont vocation à égayer les murs, parcs et jardins de ces nombreux lieux de vie et espaces publics, qui mériteraient, bien souvent, d’être plus attrayants.