
Président de l’Académie des Beaux-Arts de Russie
La peinture numérique du célèbre cancérologue François Bachelot 24.09.18 Exposition#Atlas de l’observateur – Moscou
Présentation des œuvres de François Bachelot, dans le cadre de l’exposition « Atlas de l’observateur » – Moscou – Un reportage signé Yana Miroï.
https://tvkultura.ru/article/show/article_id/287885/
Dans la Galerie des arts de Zourab Tsereteli s’est déroulée la première exposition du célèbre cancérologue français.
« J’ai grandi dans une famille où l’on apprenait non seulement à écrire et à lire, mais aussi à dessiner. Cette compétence m’a été très utile dans mon métier, notamment pour mieux expliquer à mes patients les causes de leurs maux. C’étaient mes premières œuvres », déclare-t-il. « J’ai également la chance de dormir trois heures par nuit pour récupérer, ce qui me laisse largement le temps de dessiner et de m’occuper de mes patients dans la journée. D’une certaine manière, la pratique de la médecine m’a ouvert les portes de l’art…»
Ces dernières années, M. Zourab Tsereteli, Président de l’Académie des Beaux-Arts de Russie, a eu l’occasion de cotoyer le médecin et de découvrir ses dessins. Il les a examinés avec attention, pour bien comprendre le cheminement de l’illustrateur animalier et la technique utilisée. C’est alors qu’il a décidé de lui consacrer une exposition à Moscou.
« Sur ces toiles, c’est l’Afrique et l’Asie. Les couleurs semblent distiller de l’énergie. Tout d’abord, l’artiste crée un croquis au crayon. Ensuite, il scanne le dessin et remplit l’image avec une couleur en utilisant un logiciel. Puis, l’image est agrandie des centaines de fois et il travaille sur les détails. L’impression numérique des illustrations, contrecollée sur une plaque d’aluminium, permet de placer ces œuvres en extérieur et par tous les temps. Sous le soleil, les couleurs sont encore plus lumineuses ! Les critiques d’art voient dans ses toiles les traits de l’art naïf, ils se souviennent de Pirosmani, et ils établissent des parallèles avec le réalisme magique des écrivains latino-américains. L’exaltation d’un enfant et la tradition artistique séculaire…»
De son côté, Tatiana Kotchemassova, la commissaire de l’exposition observe que « certaines toiles s’apparentent à un portrait, une sorte de portrait psychologique, avec la possibilité de pénétrer à l’intérieur, de ressentir l’énergie, l’énergie de la nature ».
L’artiste lui même affirme jouer sur « 4 facteurs pour accaparer l’attention ; la taille anormale grande des tableaux ; le contraste des couleurs qui suscite l’émotion ; l’exotisme des thèmes empruntés aux modèles asiatiques et africains qui font rêver, et enfin la multiplication des détails qui retiennent l’attention suffisamment longtemps pour faire oublier ses problèmes du moment au visiteur…».
Une vingtaine de ses illustrations décore ainsi les murs du Centre de Cancérologie Charlebourg-La Défense, en région parisienne.
Qui sait ce que ce jeune artiste de 78 ans nous réserve encore !?